Dans l'ombre,
l'Impératrice Douairière Ci Xi (Tang Ruoqing) gouverne d'une main de fer la
Chine et réduit son jeune neveu, l'Empereur Kuang Hsu (Shu Shi) à l'état de
pantin dont les faits et gestes sont épiés constamment par l'Eunuque Impérial
Li Lianying, le "rapporteur". Dans la Cité Interdite, les partisans
de la Guerre et les opposants disputent la prise de position sanction adéquate
face à la menace nippone sur la Corée (protectorat chinois). La Chine perd la
guerre contre le Japon et vit sous la présence occidentale de plus en plus
envahissante. Le roi Kuang Hsu, soutenu par sa concubine
Zhen (Zhou Xuan) tente secrètement de renverser l'ancien régime politique (les 100 jours de
réforme) avec l'aide d'un groupe de réformateurs dont le maître Kang Youwei
ayant pour mission de persuader le ministre Yuan Shikai à soulever une armée
contre l'Impératrice Cixi et son bras droit Ronglu, ministre véreux . Hélas,
Yuan trahit le jeune Empereur timoré. Le régime de la monarchie reste tenace à
l'image de la Reine mère, qui sous l'influence des (vieux) Conservateurs du
Palais, remonte sur le trône, emprisonne son neveu et condamne sa Concubine
Chen...
La grande Zhou Xuan se révèle ici grande actrice et
prouve qu'elle ne se limite pas au seul statut de chanteuse. La Judy Garland
chinoise donne corps au personnage historique Chen Fei (Fei signifie
Concubine). (…) Incontestablement un grand film historique efficace, concis, au
rythme soutenu, grâce à l'art de la maîtrise du cinéaste connu de l'époque Zhu
Zhilin.
A ne rater sous aucun prétexte. ***** Lire la suite de la critique de Chris Violet.
A ne rater sous aucun prétexte. ***** Lire la suite de la critique de Chris Violet.
Zhou Xuan |
Vendredi 6 juillet
2012, 21h30, Forum des images (1e)
Dimanche 8 juillet
2012, 16h30, Forum des images (1e)
The Wild, Wild Rose de Wong Tin-lam
Une des perles du cinema de Hong Kong des années 60 par le père de Wong Jin, mentor de Johnnie To et Ringo Lam, Wong Tin Lam.
Une des perles du cinema de Hong Kong des années 60 par le père de Wong Jin, mentor de Johnnie To et Ringo Lam, Wong Tin Lam.
Une chanteuse à la
séduction facile tente de prendre son nouveau pianiste dans ses filets.
Considéré comme un
des fleurons de la compagnie Cathay (ex
MP&GI), The Wild Wild Rose est aussi une véritable ode à la gloire de sa
star : Grace Chang.
L’actrice avait pourtant déjà eu d’autres occasions de montrer ce dont elle
était capable (citons entres autres Mambo Girl) mais
jamais a ce point ! Lire la suite de la critique par Arnaud Lanuque.
The Wild, Wild Rose |
+ : The
Seventh Heaven de Ng Wui, à 16h30 au Forum des images (1e)
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Voici le reste du
programme du jour...
Les
3 Luxembourg (6e arrondissement)
14h : La
Légende de Fong Sai-yuk (Legend of Fong Sai-yuk), Corey Yuen
16h : Le
Syndicat du crime (A Better tomorrow), John Woo
18h30 : Le
Syndicat du crime (A Better tomorrow), John Woo
21h15 : Le
Syndicat du crime (A Better tomorrow), John Woo, Présenté par Olivier Assayas ***** A NE PAS RATER
Ho (Ti Lung), un chef de
triade, décide de cesser son activité après une dernière affaire car son jeune frère
Kit (Leslie Cheung)
entre dans la police. Malheureusement, l'affaire tourne mal et Ho est arrêté…
Dire
de A Better Tomorrow
qu’il s’agit d’une date importante pour le cinéma de Hong Kong relève de
l’euphémisme. Même si on parle davantage d’un avant et d’un après The Killer, c’est ce
film qui a permis à John
Woo de poser clairement les bases de son univers…***** Lire la suite dela critique par Léonard Aigoin.
Le Syndicat du Crime |
Fong Sai Yuk (Jet
Li) participe à un tournoi d'arts martiaux dont le prix est la fille de Tiger
Lei. Or la fille en question (Michelle Reis) s'est sauvée en apprenant les
circonstances de son mariage. Quand Fong Sai Yuk voit le laideron qui la
remplace, il fait exprès de perdre. Et lorsque sa mère (Josephine Siao) apprend
cette défaite, elle décide de sauver l'honneur de son fils qui se trouve dans
l'obligation d'épouser la jeune fille. Quand en plus les activités politiques
de son père contrarient l'eunuque, il est clair que les aventures de Fong Sai
Yuk ne font que commencer.
Malgré
ces défauts, on ne boudera pas ce long-métrage, avec son casting fourni et un
face à face grisant (Jet
Li et Chiu Man
Chuk). Malgré son air de Once Upon A Time In China
du pauvre, Fong Sai Yuk reste
un film populaire, habité par une véritable énergie communicative.
**** Lire la suite de la critique par Ange Ripouteau.
Fong Sai Yuk (Jet Li) |
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Et toujours la
nouvelle vague au MK2
Bibliothèque (13e arrondissement)
14h : High
Noon, Heiward Mak
15h : Just
Like Weather, Allen Fong
16h30 : Ah Ying ,
Allen Fong ****
17h : Father
and Son, Allen Fong ****
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